Fin des vacances

Publié le 11/08/2025 à 13:20 par cours-pour-le-plaisir Tags : course sur bonne base moi sport travail machine nature

Tout ne s'est pas déroulé comme prévu. 

Trop de chaleur et autour de Valras-Plage et Sérignan, l'environnement n'était pas idéal pour la course à pied.

Après 10 heures la chaleur était très élevée et malgré la Tramontane je craignais les coups de soleil. J'ai donc bien effectué quelques sorties de 15 ou 16 km au plus mais assez tôt le matin. 

Au bout d'un certain temps je me retrouvais à courir en bord de route nationale et je ne me sentais pas sécurisé.

C'était tout de même bien agréable de longer l'Orb.

Je n'ai pas eu l'occasion de voir l'Aude, sachant que nous étions entre les deux fleuves. 

Et puis avec les incendies qui ont secoué le département de l'Aude, limitrophe de l'Hérault je n'ai pas ressenti le désir d'aventure comme ce fut le cas les années passées près de Castres ou dans les Alpes.

Lors de notre halte de mi-chemin verd le sud, nous nous arrêtons souvent à Clermont-Ferrand, Issoire ou Riom. Là les paysages sont plus intéressants, c'est une région volcanique.

L'essentiel de mon entrainement d'endurance a été durant cette quinzaine effectué sur tapis, vélo elliptique, vélo en salle et de la musculation à petite dose. J'ai beaucoup marché aussi, nagé un peu et depuis quelques jours j'ai repris le pilates.

Au final cette préparation estivale est bénéfique.

Le tapis de course possédait une inclinaison de 15 % maximum. C'est parfait pour le cardio sans l'inconvénient des impacts au sol. J'effectuais tous les jours des séances avec 20 à 30 minutes au seuil 1 et 2 pour bien travailler la résistance en course et le développement du lactate, et un peu de v02max. L'idée c'était de partir après 15 ou 20 minutes d'échauffement allure lente, sur une côte de 1 km  de 12 à 15 % entre 4 et 5 km/h puis au km 2 de diminuer la pente à 7% d'inclinaison et accélérer entre 8 et 11 km/h, le travail de qualité n'excédant pas 20 à 25' sur une même séance. J'alternais avec l'elliptique pour reposer les articulations le lendemain sur le même modèle d'entraînement. Sur le vélo c'était plus difficile d'élever le cardio, je n'ai donc effectué qu'une seule séance au seuil 2, cela réclamait un effort auquel je n'étais pas habitué et donc potentiellement générateur de fatigue inutile. Pour l'elliptique la bonne surprise c'est que je parviens à élever la fréquence cardiaque à la même intensité qu'en course à pied, peut-être en raison des adaptations qui me permettent d'optimiser l'effort, à force de pratique. Mine de rien j'ai cumulé pas mal d'heures sur cette machine un peu bizarre en 2025, et j'éprouve désormais moins de réticence à l'utiliser. Il est vrai que jusqu'alors je l'utilisais seulement pour la zone 2 afin d'augmenter mon temps global à basse intensité. Désormais j'y vois un intérêt pour la moyenne et la haute intensités en complément de la course à pied lorsque je ressens des douleurs articulaires en particulier la hanche droite ou en cas de mauvais temps extérieur. Enfin c'est bien pour muscler le haut du dos, dans une moindre mesure, je parle ici des muscles profonds. 

Le travail de côte sur tapis est aussi une approche intéressante. J'ai remarqué que cela était positif pour la pose du pied. En effet hier j'ai travaillé mon allure 5 km donc plutôt rapide, de retour dans ma forêt préférée, et le pied se posait sur l'avant de manière naturelle ; ceci présente l'avantage de préserver le dos des impacts d'une course rapide. 

La musculation est aussi un plus, surtout pour les bras, les épaules et le dos trop peu sollicités dans notre sport mais je n'en suis pas un adepte farouche.

A dire vrai je préfère d'autres approches telles que Pilates, j'y suis d'ailleurs revenu après quelques semaines d'interruption. Pilates permet de travailler des muscles méconnus, il est basé sur la respiration alors que la musculation est davantage un effort de type anaérobie alactique c'est-à-dire très court et de très haute intensité. C'est bien pour la prise de masse musculaire mais à mon sens Pilates va davantage aider à renforcer les muscles profonds. La structure des exercices est souvent basée sur le noyau au niveau du nombril et cela va aider à renforcer la sangle abdominale, améliorer la respiration, la souplesse du corps, l'équilibre, la posture. C'est important lors d'une course d'intensité élevée de bien contrôler sa posture, sa respiration et j'estime que cette activité physique est idéale en complément de la course. De plus moi qui suis âge de bientôt 48 ans, mon corps a tendance à se rigidifier, j'ai perdu beaucoup de souplesse articulaire, il devient de ce fait indispensable de pratiquer ce genre d'exercice pour conserver de la mobilité d'autant que je suis de base assez rigide au niveau du tronc. Je le préfère aussi au yoga, en ce sens que Pilates ne va pas fragiliser vos muscles en les étirant de manière excessive, en général l'étirement n'est que de 4 secondes et je crois savoir qu'en-dessous de 6 secondes l'impact est nul. L'aspect isométrique, c'est-à-dire l'immobilisation, est réparateur et n'a pas pour but de fragiliser des articulations déjà en souffrance. 

Ma v02max est toujours de 50 mais j'ai beaucoup gagné en confiance et je crois avoir bien développé la capacité de résistance et la durabilité. Les échéances de fin d'année 2025 s'approchent à grand pas pour les mois de septembre et octobre, déjà 4 courses prévues, d'abord une course nature de 19 km puis 5 km sur route, 10 km à Vincennes et un second 10 km sur route fin octobre. Ensuite il n'est pas impossible que je m'inscrive sur les cross d'hiver. 

Je vous souhaite de prendre beaucoup de plaisir à l'entraînement, et même si vous ne progressez pas tout de suite, travaillez de manière raisonnée sans perdre de vue vos objectifs. 

Sportivement