Comme tous les ans à la même période , je suis malade.

Avant hier sortie de 4 km avec trois pauses pour récupérer en marche à pied. Je n'arrive plus à courir.

La climatisation m'a défoncé la gorge.

Hier même marcher était compliqué, tellement je me sentais fatigué.

Aujourd'hui jeudi, la température est assez fraîche.

La tramontane a soufflé toute la nuit.

Mais ce sera repos pour moi

Hier j'ai tout de même réussi à faire une séance de Pilates, c'était bien pour le dos, les hanches et les fessiers.

Je n'envisage pas plus aujourd'hui.

Avant de débarquer à Canet-En-Roussillon, nous avons dormi la nuit du samedi au dimanche à Issoire, ville de la banlieue de Clermont-Ferrand, tout au bord de l'Allier.

J'avais repéré sur Google Map une ferme au nom évocateur à 6 km et des poussières de l'hôtel, avec un dénivelé substantiel.

Ce fut l'occasion d'une jolie balade qui me rappela les paysages de vacances de mon enfance dans le département de l'Allier, bien qu'ici nous soyons encore dans le Puy-De-Dôme.

Une belle montée de presque 200 mètres de dénivelé positif pour 6,5 km et une soixantaine de d+ au retour. 

Sur la carte j'avais repéré aussi un petit lac, mais déjà il faut repartir vers le sud. 

Ce sera pour une autre fois. Toute cette région est un paradis pour les grimpeurs, qu'ils soient cyclistes ou coureurs.

Sportivement 

Quoi d'extraordinaire, sinon un horizon sur les Pyrénées, et une Méditerranée somptueuse.

Une plage qui n'en finit pas.

Des pistes cyclables qui s'étendent sur des kilomètres.

Et puis des champs de vignes et des maisons, des centres commerciaux, des magasins à perte de vue.

Des routes qui se croisent et se perdent.

C'est ici que nous avons choisi de faire halte, le temps d'une respiration, à peine 15 petits jours d'août de cette année olympique 2024.

Dimanche arrivée 17h00 sous la chaleur.

J'ai bien essayé de courir vers 19h00 d'abord en direction des vignes puis j'ai cherché le littoral mais sans rien trouver d'autre qu'une piste cyclable. Ce furent 8 km dans la douleur.

Je suis déshydraté. J'ai beau boire et manger des légumes rien n'y fait.

Lundi je me promets de retrouver la mer.

Je m'élance à 18h35, il paraît que le soleil s'affaiblit un peu en début de soirée. Je longe la même piste que la veille. Je m'arrête, j'observe et repars tout doucement. A l'Office de tourisme je tourne à droite direction plage sud et j'arrive à destination. A ma droite un lac proche mais inaccessible et à ma gauche la mer de sable large, généreuse et puis la mer face à ces montagnes menaçantes en arrière-plan.

Je me précipite tête baissée ou tête haute je ne sais plus très bien. Et rebelote sur le terre plein avant l'accès au parking, je chute comme l'année dernière (un an plus tôt c'était derrière le camping dans le golfe de Saint-Tropez).

Cette fois-ci je m'aide de mes mains pour tournebouler et limiter l'impact au sol, je roule puis me relève sans trop de dommage qu'une égratignure sur ce bitume brûlant.

Tout va bien mesdames et messieurs ! Plus de peur que de mal. 

Je marche vers la mer, rien ne m'arrête.

Le sable est fin et sec, impossible de courir ici. Je plonge et la mer est douce comme une caresse.

Après ce premier plongeon symbolique, retour à la roulotte du camping située à 5 km de cette plage, alors que la fraîcheur gagne.

Mardi jour 3. Il est 7h35 et je viens de m'élancer après un petit-déjeuner sur le pouce et sous l'oeil des écureuils qui batifolent dans les pins du camping. Le but du jeu est d'éviter la chaleur.

Je rejoins une fois encore la fameuse piste mais devant l'Office du tourisme je tourne à gauche, boulevard de la Méditerranée.

Le marché se met en place. Les commerces, bars, boutiques restaurants tout cela sent la joie de vivre, les touristes sont bien au rendez-vous.

Je me retrouve avec des dizaines d'autres coureurs sur la jetée à longer cette interminable plage dont je n'aperçois qu'une exrêmité.

Au port je reviens sur mes pas. C'est ennuyeux mais le tableau est idyllique. Les goélands sont aux aguets, ils furètent dans l'espoir de quelque nourriture perdue, et les pigeons ne font pas le poids.

La chaleur se lève. Je tente quelques accélérations mais la fusée ne décolle pas. Sur des séries de 100 mètres je parviens difficilement à franchir le seuil des 5' par km. Je suis très lourd et lent mais c'est bien d'essayer, de tenter quelque chose plutôt que de rester en endurance fondamentale et s'endormir en courant.

Je poursuis quelques hectomètres de plus pour arrondir le compteur à 10 km et je file à la douche.

La semaine dernière j'avais diminué mon kilométrage.

Il faut s'efforcer de courir un peu chaque jour et si possible tenter des accélérations pour maintenir la forme olympique.

Il faudra aussi limiter les apéros, là rien n'est encore fait.

Une chose est sûre, étant déshydraté depuis samedi dernier en raison des fortes chaleurs, une tendinite vient d'apparaître au niveau de la hanche droite.

Il faudra beaucoup de repos, une bonne alimentation, et de l'endurance fondamentale pour remettre tout cela d'aplomb.

Demain matin j'essayerai de me lever aux aurores pour une sortie de quelques kilomètres avec des accélérations un peu plus marquées. Il faut tenter de s'acclimater à la chaleur dans un premier temps, mais sans oublier le travail avec les lactates pour habituer corps et esprit à la répétition d'efforts difficiles.

Tiens à ce propos Jakob Ingebrigsten a signé le meilleur temps de la finale des JO sur 5000 mètres et finit 4e du 1500 mètres après avoir mené toute la course. Il faut croire que sa méthode est éprouvée.

A demain 

Sportivement 

La dernière sortie à Grimaud fut le vendredi 18 août.

Au programme , une série de fractionnés de 10 fois 140 mètres avec 30 secondes de récupération active en trois blocs, et 2 minutes de repos entre chaque.

Au troisième bloc, j'augmentais la distance d'accélération à 150 mètres pour environ 146-147 mètres de moyenne sur l'ensemble de l'exercice. C'était poussif. Je ressentais des petites douleurs dans les jambes, les 13 km de la veille et la légère ascension n'étaient pas encore totalement digérés.

 Deux semaines avant, en raison de la longue route vers le sud  (nous étions partis le vendredi soir et arrivés le samedi soir avec une halte à Saint-Priest), j'avais effectué seulement 4 sorties au lieu de 5, mais je m'étais rattrapé avec 6 entraînements du lundi au dimanche, c'est-à-dire que je courais presque chaque jour, hormis une séance de renforcement.

Aussi je tiens particulièrement à honorer mes 5 entraînements plus deux séances de renforcement au moins pour rester sur ce rythme.

Le corps tient pour le moment.

Samedi matin, nous avons plié les bagages , astiqué le mobile-home et entre l'achat de souvenirs et quelques aléas dus au ravitaillement en essence, nous ne sommes partis de Grimaud qu'à midi pour arriver dans un hôtel au sud de Lyon, encore à Saint-Priest à 19 h00. (Avec les temps de pause et une circulation démentielle en raison du retour des vacanciers).

Près de Lyon vers 18h00 la température caniculaire atteignait encore 38 degrés . Sans climatisation nous aurions été exténués.

Le soir nous sommes allés au restaurant (ce fut bien trop long à mon goût mais il faut aussi savoir décompresser). Résultat c'est à 22 h00 que je pus enfin commencer une séance de renforcement léger. J'enchainais quelques gammes, fentes, abos squats (... ) pendant une petite heure.

Une petite salle de fitness se trouve à côté de notre chambre avec un tapis de course, vélo elliptique, vélo intérieur, vraiment sympathique. Je me laisserais bien tenter avant cette nouvelle longue journée de retour vers la région parisienne. 

Sportivement

Jeudi matin 17 août 6h45, c'est parti pour un footing d'une heure. 

C'est l'avant dernière sortie avant le départ prévu samedi matin.

13 km, 130 mètres de dénivelé positif autour de Grimaud via la départementale 44 à une vitesse de 6'15'' par km, c'est lent surtout si je compare avec mes collègues du club sur Strava. Je me sens vraiment à la traîne. Mais bon j'assume ce rythme lent. J'aime bien courir comme un escargot que voulez-vous. Et puis au moins, je suis sûr comme cela de ne pas me blesser. 

Hier après-midi nous nous sommes rendus en voiture à Ramatuelle -la ville des stars paraît-il- mais sur place ce fut impossible de se garer. Adieu randonnée et plage paradisiaque. 

A défaut nous nous sommes rabattus sur la non moins connue plage de Pampelonne. Un superbe parking pour 7 euros la journée,  bien aménagé, nous permettait de nous garer sereins. La plage est immense, d'une longueur de 5 km environ, la mer claire et chaude, une vraie piscine, le sol sablonneux c'est fort agréable de ne pas avoir à franchir un sol rempli de pierres. J'ai nagé 45 minutes, avec une pause au milieu. C'est un petit exploit car je ne souviens pas avoir nagé aussi longtemps depuis ma plus tendre enfance.

On peut dire que la pratique régulière du sport m'a aidé à retrouver confiance, à relever la tête. 

Ces vacances m'ont ressourcé, je me sens prêt pour affronter les difficultés d'une nouvelle année. En attendant il reste deux jours pour profiter au mieux.

Demain matin ce sera l'ultime fractionné avant le décollage samedi matin.

Sportivement 

Mardi matin 6h30, je me lève.

La veille ma sortie longue a été reportée, en raison de douleurs surtout au niveau du tendon d'Achille droit. Une bonne séance de récupération m'a remis sur pied, et cette fois je me sens d'attaque .

Comme chaque matin je répète les mêmes gestes aux mêmes heures, tel un moine dont les habitudes formatent la journée, et une poignée de minutes plus tard je décolle pour un parcours de 25 km qui doit m'emmener vers une cascade puis vers une hauteur de 660 mètres, nommée ''les roches blanches''.

Sauf que rien ne se déroule comme prévu.

Déjà à la sortie du camping j'ajoute 600 mètres au parcours en empruntant une mauvaise direction. Puis je tourne à droite après 3 km avant de rebrousser chemin pour perdre 1 minute.

Ensuite je longe une étroite départementale avant de traverser un joli hameau, quelque chose de champêtre, un charme mystérieux des gens qui sans doute connaissent le silence et la solitude.

Quelques dizaines de mètres après, je me retrouve nez-à-nez avec deux marcassins et leur mère. Je reste immobile de peur d'effrayer la mère puis après trois minutes d'observation je recommence à avancer avec prudence. La cascade n'existe plus, elle est asséchée. D'ailleurs plus aucun rû ni ruisseau ne survivent. Le sol est sec comme un désert.

Je m'égare une nouvelle fois, perds encore du temps puis m'oriente vers les roches blanches. Le gps Google me décrit des chemins invisibles.

Arrivé au sommet d'un nouveau massif forestier, les arbres ici ont survécu à un incendie, leurs troncs noircis en portent les stigmates, l'image est glauque, mais après tout la vie a repris ses droits et c'est le principal. Sur ma droite les restes d'une voiture calcinée témoignent de la violence des flammes. Pour un peu je me serais cru dans le département 93 :-)

A l'intersection de l'ancienne route de la Garde-Freinet, chemin que j'avais emprunté lors de la précédente sortie longue, j'hésite un instant car un panneau indique la présence d'un moulin à 2,9km à gauche. Mais par l'effet de la chaleur qui flirte déjà en ce début de matinée avec les 30 degrés et des jambes lourdes après 12 km de randonnée, j'opte pour la droite direction le camping via la départementale 558.

Avant de parvenir à cette route je croise trois chasseurs, qui me rassurent quant à leurs intentions pacifiques, ils ne tirent me disent-ils que les sangliers et les lièvres, pas d'êtres humains. Bon ça va. Quoique leur présence un mardi matin à de quoi étonner. Il paraît que c'est l'ouverture, c'est pourquoi ils peuvent chasser de manière aléatoire, d'autres jours que le dimanche.

Je parviens alors à la d558 que je suis jusqu'à Grimaud. J'évite cette fois une embardée sur la droite, le fameux chemin forestier si périlleux que j'avais suivi la semaine précédente.

Je ne suis pas mécontent d'avoir réduit la sortie car je suis bien lessivé après 21,7 km et un peu plus de 400 mètres de dénivelé positif.

Pour le gps, si une leçon est à retenir c'est de ne pas faire confiance à googlemap pour les chemins de randonnée. Mieux vaut une vraie application spécialisée comme Strava, koomot, visiorando ou d'autres.

Pointe de déception, Garmin m'indique une vo2max en baisse alors qu'elle s'était stabilisée à 52 en juillet, elle affiche désormais un petit 50. On verra tout cela lors de mon retour en région parisienne. Ma vitesse a-t-elle réellement baissé, suis-je moins rapide ou alors ce facteur est-il tributaire des températures ?

A suivre. 

Pour le positif j'ai relevé le défi d'une sortie longue malgré les craintes pour les tendons d'Achille. Là l'inflammation est plutôt en diminution donc c'est bien même si je reste déçu de ne pas être parvenu à la destination finale. 

Ce fut tout de même un beau parcours.

A bientôt 

Sportivement

La première semaine des vacances touche bientôt à sa fin.

Après la séance de renforcement de jeudi matin, quelques douleurs persistent aux tendons d'Achille et aux lombaires.

Tout au long des deux journées suivantes, je me suis efforcé d'ajouter des petites séries de renforcement spécifiques pour réduire l'inflammation, étirer et remuscler les points sensibles 

Vendredi matin la sortie fut une simple séance de récupération de 10 ou 11 km.

Je recherchais depuis 2 jours, un terrain propice à une série de fractionnés en côte, et qui ne soit pas un axe de circulation trop encombré.

Je trouvai mon bonheur à quelques kilomètres du camping, un chemin habité mais peu fréquenté, entouré de vignes. Deux belles montées servirent de piste d'accélération. La première d'une longueur de 130 mètres, la seconde de 160 mètres . Ce fut une bonne séance de travail de 13-14 km et 250 m de dénivelé positif. 

Demain dimanche ce sera sans doute une sortie tranquille. On verra en fonction des tendons et du dos.

Sportivement 

Mardi 8 août levé aux aurores, un petit déjeuner sommaire avalé sur le pouce, j'enfile mes chaussures de trail et un sac à dos avec 800 millilitres d'eau et une banane.

C'est parti pour une course nature qui devrait durer 2 heures à  2 heures 30 minutes selon le rythme et le terrain. 

J'ai demandé à Google Map de me conduire à la Chapelle Notre-Dame de Miremer qui se trouve dans la commune voisine de La Garde-Freinet à une altitude de 400 mètres. 

Après quelques kilomètres le long d'une route départementale sans trottoir et en pente, j'oblique ensuite sur la gauche vers un sentier semi désertique, pierreux, pentu, entouré de végétation aride. Certains passages sont très raides avec des pierres qui rendent la montée glissante. Je n'ose imaginer le retour, avec des appuis fuyant, il faudra sûrement redescendre en crabe et progresser pas à pas pour éviter la chute. On verra tout ceci plus tard. Je me concentre sur l'ascension.

Au bout de quelques minutes je rejoins la départementale qui relie la commune de la Garde-Freinet au golfe de Saint-Tropez. Je la longe heureusement très peu de temps, vu la vitesse des voitures et camions qui déboulent à toute vitesse ; je ne me sens pas en sécurité. Puis sur la gauche un chemin stabilisé me conduit vers les hauteurs. Quelques jolies propriétés privées jalonnent le parcours. Enfin le gps me demande de tourner à droite. Il s'agit d'une allée qui mène vers une maison d'habitation. Je m'arrête, tourne, retourne, réfléchis, puis contourne en croyant à une erreur du satellite. Il faut ajouter 1 ou 2 kilomètres au parcours prévu.

Je parviens enfin à ma destination après une quinzaine de minutes supplémentaires. Une mignonne petite chapelle toute en discrétion trône au sommet de la colline J'immortalise l'exploit par quelques photos du paysage. Des campeurs viennent de se réveiller après une nuit sous tente, camping sauvage peut-être. Nous échangeons quelques mots de politesse, et avant de me lancer dans une dissertation sur la beauté des lieux, je décide de rebrousser chemin sans plus tarder. Je dévale sur la pointe des pieds un chemin chaotique sur lequel les appuis sont instables. Le but du jeu, rester debout, ne pas chuter. Au bas de cette première descente je réalise qu'il s'agissait du passage introuvable de l'aller. Ce n'était donc pas un vilain tour joué par mon gps ou par google. Non il s'agissait d'un étroit chemin dissimulé par la végétation juste devant le jardin d'un particulier. C'est tout ce que j'aime, les petits coins perdus au milieu de nulle part, tel un pirate égaré à la recherche du trésor.

Le reste de l'itinéraire est roulant, jusqu'au passage que je redoutais, le sentier de pierres à la végétation aride. J'adopte la posture du crabe, et ne m'avance qu'avec une extrême prudence. Mes chaussures de trail ''Merell'' sont sans drop et sans amorti. Elles se révèlent insuffisantes sur ce terrain. Je trouve qu'elles n'accrochent pas assez le sol. D'habitude j'en suis très satisfait. Mais dans le cas présent je glisse à plusieurs reprises, c'est casse-gueule.

Le passage délicat franchi, je commence à ressentir les effets de la fatigue. Le soleil est plus intense . À 400 mètres de hauteur, l'air était si frais ! Je me rends au camping après 2 h 30 de randonnée, 2h40 avec les petits arrêts et 500 mètres de dénivelé positif. L'allure est faiblarde quelque chose comme 7 minute par kilomètre mais tant pis seuls comptent le plaisir et les souvenirs. C'était génial, c'était grandiose. 

Je commence à aimer ce lieu.

Sportivement .

Nous sommes le lundi 7 août, il est 7h45 et je m'élance pour une nouvelle séance de découverte des alentours de Grimaud. 

Beaucoup d'entreprises, de grandes propriétés privées, des routes assez étroites et peu propices aux coureurs, mais aussi quelques sentiers de randonnée qui serpentent autour d'une rivière asséchée, avec la possibilité sur une simple sortie d'une heure de franchir 150 mètres de dénivelé positif. Je n'ai pas encore exploré grand chose.

Un coureur qui connait à l'avance son parcours, c'est comme un musicien qui connait par coeur sa partition. Il est alors plus simple de se concentrer sur les gammes et la foulée, sur l'échauffement et la récupération. Là c'est compliqué d'autant que l'on frôle des voitures qui roulent jusqu'à 90 km/h, et la circulation est dense. Je ne me sens pas très à l'aise sur ces routes départementales.

J'ai bien repéré un chemin en ligne droite d'un kilomètre environ non fréquenté le matin, et qui pourrait faire office de piste d'athlétisme pour du fractionné. 

Le soir vers 19 h00 les températures baissent très vite et c'est alors agréable de sortir prendre l'air. Par contre le matin la fraîcheur relative est de courte durée. Je ne sais pas encore si je suis prêt pour des sorties plus longues. Nous verrons. Il faut dire que le soir 19h00 correspond pile à l'heure de l'apéro en famille. Il faut faire des choix !

Il peut être aussi tentant de se balader autour du golf de Saint-Tropez le long des plages, mais je dois consulter googlemap pour savoir comment s'y rendre en évitant le plus possible la route départementale.

J'ai beaucoup à apprendre du coin avant d'avoir la foulée assurée.

Sportivement 

Pour ce premier jour, la séance de déchargement de la voiture équivaudra à un bon exercice de musculation.

Le soir je ponctue ma digestion d'une marche à pied pour faire connaissance des environs. Je suis fatigué .

Le lendemain, dimanche 6 août, premier jogging de 10 km environ vers le centre-ville de Grimaud. 143 mètres de dénivelé positif tout de même. Les températures dès 10 heures atteignent 30 degrés c'est pourquoi je cours plutôt vers 8 heures. A noter le vent souffle et nous soulage de la chaleur, il agit comme un ventilateur.

Je me souviendrai de cette sortie. En traversant une route et au moment de franchir la marche d'une sorte de trottoir de signalisation, je chute brutalement sur le bitume. Égratignures sur le coude, le dos, les mains.

Rien de grave. Je me relève et rentre à bon port. 

Hâte d'être au lendemain.

Sportivement.